juillet 25, 2024
L'usine Spexel

Les hauts et les bas de l’usine Spexel à Beauharnois

Construit en 1912 par la Dominion Woolen Company, et connu par la suite sous le nom de Howard Smith Paper Mill, la compagnie a créé de nombreux emplois à long terme pour plusieurs habitants dans la région du sud-ouest de la Montérégie. En 2004, l’usine Spexel ferma ses portes, laissant un grand vide à Beauharnois.

Une usine de papier qui amène des emplois

À partir de 1932, le gouvernement canadien avait chargé l’usine de produire ses produits de papier si nécessaires. Au cours des 72 années suivantes, cette usine à son apogée a imprimé des billets en devises canadiennes et des passeports pour le Canada et plusieurs autres pays. La compagnie est restée un élément incontournable de cette industrie animée pendant des décennies.

En 1956, Domtar a commencé à accumuler des actions de Howard Smith Paper Mills. Plus tard en 1961, Dominion Tar a fusionné avec plusieurs autres sociétés, dont Howard Smith. L’usine a été rebaptisé Spexel par la suite.

La décadence de l’usine Spexel

En 1997, pour relancer l’usine alors en difficultés, les employés ont investi 2000 $ chacun et le Fond d’action de la CSN a contribué avec plus d’un million et demi de dollars.

En 2001, la Banque du Canada désire produire de nouveaux billets plus difficiles à copier. Ne disposant pas de la technologie nécessaire à l’usine Spexel, la Banque du Canada lance un appel d’offres public mondial en novembre 2002. La nouvelle a l’effet d’une bombe. Après de nombreuses années de lutte, l’usine a finalement été fermée en 2004, lorsque les principaux contrats du constructeur pour les billets de 20, 50 et 100$, ont été perdus au profit d’une usine allemande.

Une deuxième vie à l’usine Spexel?

L’usine a ensuite été acheté par des investisseurs qui avaient l’intention de le transformer en un centre d’activités et de paintball. Le bâtiment abandonné est souvent visité au fil des ans par les chercheurs de métaux, les curieux et bien sûr les vandales. Pas moins de quatre incendies, tous de nature criminel, ont eu lieu sur le site depuis la fermeture de celui-ci.

Ce bâtiment autrefois historique, qui a créé une économie régionale si importante du temps de guerre jusqu’à il y a seulement quelques décennies, a tout simplement suivi le chemin de nombreux autres fabricants et grands employeurs de la région, disparaissant dans la décadence.

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